Un artiste intrépide face à son adversaire le plus féroce
Maciej Toporowicz se souvient des moments de solitude qu’il a connus en grandissant en Pologne, lorsqu’il était exclu des activités sportives et d’autres activités scolaires. « Cela a eu des répercussions psychologiques chez moi, car j’avais l’impression que je n’étais peut-être pas assez bon. »
Son exclusion était due à une lésion cardiaque causée par une fièvre rhumatismale.
Au fur et à mesure que Maciej grandissait, sa confiance en ses capacités athlétiques et sa créativité augmentait. Il s’est mis au ski et au surf en plus de créer de l’art politiquement chargé pour critiquer le régime polonais. Il a fini par quitter sa terre natale, emportant avec lui ses problèmes cardiaques.
Une chirurgie qui sauve des vies
À l’approche de la trentaine, Maciej a eu une inflammation du cœur provoquée par une infection. Il a dû subir une chirurgie à cœur ouvert pour que ses valvules endommagées soient réparées.
Maciej a subi une deuxième chirurgie à cœur ouvert dans la cinquantaine. Cette fois, il a fallu remplacer une valvule.
Maciej sait que ces chirurgies lui ont sauvé la vie, mais l’expérience n’en a pas moins été traumatisante. « Après la chirurgie, on est épuisé pendant des semaines. Même monter les escaliers est difficile. On a peine à croire que l’on reprendra des forces lorsqu’on se sent si faible. »
Pendant ce temps, des chercheurs, dont les Dres Anita Asgar et Marie-Annick Clavel, travaillent à améliorer les traitements des valvules cardiaques endommagées grâce au soutien des donateurs de Cœur + AVC.
Regard tourné vers l’avenir
Aujourd’hui âgé de 62 ans, Maciej se sent fort. Il prend soin de lui et fait de l’exercice tous les jours. De plus, il continue à faire de l’art politique, en grande partie en réalisant des autoportraits (allez voir son travail sur Instagram : @noqontrollo). « Au fond, je suis un optimiste. J’ai encore quelques symptômes comme l’arythmie et je prends différents médicaments, dont un anticoagulant. Mais j’arrive à tout gérer. »
La valvule de remplacement de Maciej pourrait s’abîmer un jour. Il craint une nouvelle chirurgie, mais il refuse d’y penser sans cesse.
Maciej espère que les recherches se poursuivront pour améliorer la chirurgie valvulaire et réduire le temps de rétablissement. Il compte sur elles pour combattre les maladies du cœur.
- Voyez de quelle façon votre don aide à combattre les maladies du cœur.